Exactement seize ans, jour pour jour, après que nos deux premiers yaks, Kubilaï et Nayan sont arrivés à La Giette, nous nous réunissons aujourd’hui pour fêter la sortie du livre « Le Silence des Yaks » avec une petite exposition de photos et vidéos et l’inauguration de la sculpture de yak réalisé par Hugo Beytrison.
Plein de choses qui convergent et arrivent à un aboutissement aujourd’hui dans cette exposition: le livre, mais aussi des fragments de vidéo gardés pendant des années qui ont enfin trouvé leur musique et peuvent ainsi être partagé avec vous et finalement cette magnifique sculpture en bois grandeur nature.
Ma gratitude aujourd’hui va en premier vers les yaks et tout ce qu’ils m’ont appris.
Je suis qui je suis grace à eux.
Ensuite vers Bertrand Carlier - pour sa passion, son amitié, sa persévérance et joie intacte de revenir d’année en année prendre des photos... jusqu’à en avoir une magnifique collection qui demandait qu’on en fasse quelque chose.
Merci aux Editions Slatkine qui ont cru en notre projet.
A Florence et Isabelle pour la relecture et toutes les belles discussion que nous avons eu autour de ces textes.
A Sidonie pour les belles compositions pour « Le mois soleil » et « Le Gardien de nuit »
A Estas Tonne pour m’avoir permis d’utiliser sa musique pour « Le Grand Yak »
A Hugo Beytrison pour la magnifique sculpture, emblème du « yak shu lo ché »!
« Le Silence des yaks » retrace mes premières rencontres avec les yaks, les débuts, les découvertes et l’immense évolution qu’il y a eu au cour d’une vie de yak.
Un cycle se termine avec ce livre ; mesuré par la vie d’un yak, de mon premier yak, le yak qui m’a fait choisir les yaks : Kubilaï. Comme une évidence d’autres pas ont suivi ce premier choix - sont venus les treks avec les clients dans les montagnes du Val d’Herens, les grands voyages avec les yaks, cette vie belle et sauvage, parfois rude et solitaire là-haut dans la montagne face la nature, la cohabitation avec les yaks et tout ce qu’ils m’ont appris. Les photos et textes du livre vous mènent à travers d’une année avec les yak.
