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Photo du rédacteurRosula Blanc

Satteljoch

Dernière mise à jour : 2 déc. 2020

« Vous allez où? » nous demande une dame âgée que nous croisons sur le chemin bien fréquenté par des promeneurs et cyclistes qui monte depuis Niederthai vers la Schweinefurterhütte.

« Là-bas, direction est» je montre vers le fond de la vallée .

« Là-bas, il n’y a rien, il n’y a que des cailloux et la terre sauvage » elle répond d’un air désapprouvant.

Bon... nous nous regardons un peu amusées avec Pascale. Mais elle n’a pas dit aussi faut que cela « là-bas, il n’y a que des cailloux » pourrait en effet être le thème de cette première partie de l’expédition. Raide et caillouteux, je décrirais les montagnes ici. Raide, raide, raide, des vallées profondément encaissées, des alpages rudes et des cols et montagnes escarpés... en plus il fait très chaud!



Le lendemain, nous montons vers le Satteljoch, chemin raide, mal entretenu, les yaks fatigués, surtout Tsarang n’est pas très en forme, il souffre de la chaleur. « C’est bien raide ici » je remarque à des randonneurs que nous croisons. « C’est rien ici, comparé à en-haut. » « Vraiment?? » « Mais il y a un chemin? » « Il y a un chemin... » Oui, il y a un chemin, mais raide, mal entretenu, des cailloux partout, des mottes qui cédant sous le poids des yaks, des grand blocs et marches à grimer... c’est assez extrême pour les yaks et stressant pour nous. Arrivées au col Pascale et moi nous nous tombons dans les bras en pleurs, tellement l’émotion a été forte et tellement nous sommes heureuse d’être ici avec nos yaks sain et sauf sans accident. Nous descendons un peu jusqu’à trouver de l’eau et montons le camp la nuit tombante.





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