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Alpes glaronaises

  • Photo du rédacteur: Rosula Blanc
    Rosula Blanc
  • 25 oct.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 oct.


La grande période de beau début octobre, après les desalpes, nous a permis de partir une semaine en itinérance dans les Alpes glaronaises.


Une femme, un yak, un chien - et les montagnes.


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Voyager ainsi à pied en toute simplicité est un chemin vers quelque chose de plus profond, difficile à mettre en mots, qui devient seulement visible au fil du temps...

Une ouverture, un silence qui s'installe, un lien...


Ce n’est pas le trajet parcouru qui compte mais le cheminement ensemble. Ainsi nous n'avions aucun but précis que d'être ensemble dans la montagne et d'aller là où elle nous laisserait passer.



Chaque voyage est une rencontre.

Une rencontre avec la montagne, avec l'autre et avec soi-même.


Il y a eu ces moments magiques comme le soir où je suis restée adossée contre Naulekh à contempler la nuit se poser sur les montagnes jusqu'à ce que les étoiles brillent en dessus de nous; ou le soir où Nuuri et moi observions en silence un troupeau de bouquetins apparaitre depuis le fond d'un vallon latéral et se disperser en broutant dans les pentes raides en face de notre camp.


Il y a eu ces moments d'exaltation quand la collaboration avec Naulekh devient tellement fluide que c'est un jeu, quand il déploie tout son génie à lire les pentes et je suis en admiration devant son intelligence et sa volonté.


Et ces moments la confiance réciproque est absolue, où je lâche Naulekh la nuit, lui redonne la la dignité d'un être libre pour me réveiller le matin le voyant couché à côté de la tente...


Mais se rencontrer n'est pas que harmonie, se rencontrer demande aussi à négocier des moments de divergence d'opinions et de désirs, d'incompréhensions, de malentendus et de conflit. Entre nous, mais aussi à l'intérieur de nous. Car souvent, les obstacles intérieures sont plus difficiles à surmonter que les obstacles extérieures.

Tout cela fait partie de se rencontrer, d'apprendre à se connaitre et à se comprendre.


Les chemins dans la montagne ont toujours des hauts et des bas, des montées et des descentes....


Plus que la montagne est austère, plus son silence et sa présence s’imprègnent dans l’être, nous touchent et nous transforment. Chacun de nous trois - trois espèces distinctes - a vécu et perçu la montagne différemment, chacun a été touché, imprégné et changé à sa façon, mais de l'avoir vécu ensemble crée un lien.


Merci Naulekh, Nuuri et la montagne pour ces instants de vie pleinement vécue!




 
 
 

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