Quand la pluie s'est arrêtée cette nuit, j'entendais les cerfs brâmer tout au tour de la gran de combe de Wannelen. J'atteris de plus en plus. Je me retrouve dans cette grande nature des monatgnes. Je refais la paix avec la météo. Quand on a plus vécu dehors depuis des mois, on commence à avoir peur et fuir la pluie, de la neige et le vent. Mais une fois qu'on y est, tout est ok, tout est possible. Je ressens une grande paix et relaxation intérieure. Je retrouve de l'espace.
Quelques rayons de soleil le matin et ensuite la pluie.
Observer les nuages qui grimepent dans la face du Gross Windgällen.
Tout a coup un arc en ciel. Et la tempête sur le Seewligrat.
Le froid qui vient avec le vent sur les habits mouillés.
Encore quelques rayons de soleil éffemêres qui réchauffent le corps, vant de plonger dans le brouillard épais qui s'est posé sur la plaine du Seewli.
Je ne vois qu'à quelques mètres. Je débâte Nauelkh au bord de la plaine où le chemin reprend dans les pierres et monte la tente presque sur le chemin, de peur de ne plus le retrouver le matin si le brouillard restait. Je garde Naulekh attaché pour la même raison.
Tout est plongé dans ce blanc silencieux.
Je n'ose plus que chuchoter, tellement le silence est présent.
A peine monté la tente et cherché de l'eau que la pluie commence à tomber. J'avais cru que ce ne serait que pour demain matin, mais la météo en montagne n'est pas la même que celle annoncé pour les agglomérations en plaine. Nous sommes en montagne, les nuages y restent accrochés et il pleut plus vite, plus facilement.
Nous sommes à l'âbri. Tout est ok.
C'était une magnifique journée qui me nourrit profondément. Par l'harmonie et l'entente entre Naulekh et moi. Par l'espace et le silence qui nous entoure. J'adore ces paysages sauvages et vides. Que nous y sommes bien! Rien ne presse. Naulekh peut brouter de tempos en temps quand il en sent le besoin. Il suit à son rythme. Tout est fluide, harmonieux. Ne pas devoir forcer. Avoir confiance.
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