Quelle journée intense! Le vent a soufflé toute la nuit et faisait un bruit sombre, vombrissant dans les falaises en dessus de notre camp.
Nous sommes partis vers le Klausenpass dans une lumière changeante et des nuages qui filaient à travers le ciel à toute allure.
Après le Klausen, le paysage est devenu austère, alpin, un vrai paysage de yaks et les rafales de vent risquaient presque à nous renverser par moment. Le vent était tellement fort qu’il faisait remonter l’eau des cascades dans la falaise en face!
Raymond Zurschmitten nous a rendu visite et a marché deux heures avec nous depuis le Klausenpass pour prendre quelques photos.
Peu après le départ de Raymond, soudainement, dans un passage dans une falaise, le chemin est tellement étroit que je dois arrêter et débâter Naulekh en urgence pour que les bagages ne le poussent pas dans le vide. Et attacher Naulekh à une pierre à la sortie du passage (toujours encore bien étroit), remonter chercher les bagages et le rebâter en équilibre sur le bord de la pente.
Plus tard il y a un escalier que Naulekh fait très bien jusqu’à ce qu’il pose le pied sur le bois du bord mouillé et le pied part en glissant. Du coup, il préfère marcher à côté de l’escalier.
Ces deux obstacles sont des "améliorations" récentes du chemin, ils n’existaient pas quand nous avions emprunté le même passage pour nous rendre à l’OLMA il y a 11 ans. Donc des améliorations pour les humains peuvent être de vrai obstacles pour les yaks...
Nous nous sommes arrêtés assez tôt à Wannelen pour installer le camp avant la pluie et mettre tout au sec. J’ai préparé un thermos d’eau chaude, et voilà le déluge de la pluie peut commencer!
Comentários